Le droguier

Bernardin Duranc, apothicaire montpelliérain, eut l’idée de constituer un Droguier dès 1588 pour effectuer, devant les «écoliers médecins», les démonstrations de préparations des drogues, préparations médicamenteuses de l’époque.

Plus ou moins tombé dans l’oubli, le Droguier renaît avec la création, en 1803, de l’École de Pharmacie. Deuxième droguier de France après celui de Paris, il est l’un des derniers témoins vivants de l’histoire de la pharmacopée européenne. Il possède une collection unique d’environ 15 000 échantillons de drogues, en majeure partie d’origine végétale.

L’ensemble du Droguier a été inscrit au titre des Monuments Historiques le 20 novembre 2009 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon.

Le 1er décembre 2021, la Chaire Droguier, présidée par le directeur de l’UFR de Pharmacie, a été créée au sein de la Fondation de l’Université de Montpellier.

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