Ilies Mimouni, major du concours national de l’internat 2024 en pharmacie

À seulement 22 ans, Ilies Mimouni, étudiant en 5ᵉ année à la Faculté de Pharmacie de Montpellier, a décroché la 1ʳᵉ place au concours national de l’internat 2024. Il revient sur son parcours, sa préparation et partage ses conseils aux futurs candidats.

Qu’est-ce que ça fait d’être major de ce concours ?

Passer le concours est déjà un vrai soulagement ! Même en travaillant énormément, on n’est jamais sûr de réussir. Alors terminer premier, c’est un immense honneur. C’est génial !

Quel est ton secret pour la préparation au concours ?

La préparation officielle débute en 4ᵉ année, au second semestre, donc vers fin mars pour un concours en décembre. Personnellement, j’ai commencé bien plus tôt, mais de manière indirecte. Dès la 2ᵉ année, j’ai choisi d’être assidu, d’assister à tous les cours magistraux et d’avoir toujours en tête l’objectif du concours d’internat. En 2ᵉ et 3ᵉ année, dès qu’un cours était en lien avec le programme du concours, j’essayais d’approfondir.

Comment as-tu vécu le jour du concours ?

De façon assez paradoxale, je n’étais pas aussi stressé que je l’aurais imaginé. En fait, je voyais ça comme une libération. J’avais tellement travaillé que je me suis dit : « Tu donnes tout ce que tu peux et après, on verra bien. » Pas de regrets, car j’avais fait tout ce qu’il fallait, même si on n’est jamais prêt à 100 % sur tous les sujets.

Pourquoi as-tu choisi les études de pharmacie ?

Après la terminale, je ne savais pas du tout quoi faire. Lors d’un forum d’orientation à Montpellier, j’ai découvert le stand de la Faculté de Pharmacie. Ce qui m’a attiré, c’est la diversité des parcours possibles : les doubles diplômes, la recherche… Avec le contexte du Covid, cette voie m’a paru encore plus pertinente, j’avais envie de contribuer à la santé publique. J’ai fait une année de PASS et j’ai choisi pharmacie, comme je le souhaitais à la base.

Comment te projettes-tu dans l’avenir ?

Je n’ai pas encore choisi définitivement ma spécialité, mais je m’oriente vers la biologie médicale. Je me vois travailler en hôpital public, car j’adore la pharmacie hospitalière, mais j’aimerais être plus directement impliqué dans le diagnostic des patients. La biologie médicale offre énormément de possibilités, et je me projette particulièrement dans la spécialisation en maladies infectieuses.
Actuellement, je suis en stage à l’hôpital et c’est vraiment passionnant, surtout ici, à Montpellier. Il y a de nombreuses équipes de recherche et beaucoup d’opportunités dans mon domaine d’intérêt.

Quels conseils donnerais-tu aux futurs candidats ?

Soyez régulier dans votre travail, cela vous fera gagner du temps. Bien sûr, il faudra revenir sur certains sujets, mais tout ce que vous apprendrez durant les quatre années d’études vous sera utile.

Croisez vos sources ! Ne vous limitez pas à un seul livre ou manuel, essayez de comprendre et d’apprendre au maximum.

Travaillez avec rigueur et constance. Il n’y a pas de secret : il faut être prêt à faire des sacrifices. La préparation se fait en été, et c’est difficile, car on a envie de souffler… Mais ne lâchez rien ! C’est dur, mais qu’est-ce que c’est gratifiant quand on réussit !